La mobilisation a, hier 9/2, été encore plus forte que le 1/02. Une centaine d'agents ont occupé la DI et bloqué le carrefour voisin. 100 % de grévistes sur les agents côtés en Méditerranée. Les façades Manche et Atlantique avaient réuni environ 500 personnes (source Canal +) devant le lieu du CTPC, à Paris.
Les marins étaient soutenus par des collègues terrestres parisiens et des agents des recherches Normandie et Bretagne. Sous la pression, le DG n'a pas pu ouvrir le CTPC.
Il a reçu dans la foulée une forte délégation de marins accompagnés des responsables syndicaux nationaux (une quarantaine de personnes au total).
Après avoir laissé s'exprimer les représentants des unités et pris beaucoup de notes, il a commencé son intervention comme ceci :
" Des maladresses ont été commises, je les assume et je m'en excuse.".
Nous pensions à cet instant : Voilà un bon début !
Il n'a pas, malheureusement été possible, malgré de nombreuses tentatives, de
lui faire prononcer les mots " retrait " ou " suspension "
du projet ! Il nous a simplement indiqué, et insisté sur ce point : " Je
suis tout à fait partisan d'un dialogue au niveau local sur la base de ce
projet, pour une réforme du dispositif aéronaval".
Nous nous dirigeons donc, vers la tenue de groupes de travail locaux, où des discussions auront lieu, sur une réforme dont nous n'avons jamais contesté la nécessité mais pas la réforme qu'envisageait la DG.
La route risque donc d'être encore longue pour arriver au bout de notre lutte.
Pour maintenir la pression, nous vous demandons donc de continuer, à
l'instar de l'atlantique, vos actions comme elles ont débuté, soit grèves,
soit activité zéro, avec pour but final pas d'intervention ou contrôle
volontaire, en dehors du sauvetage et de l'assistance à titre gratuit.
Des moments forts et ponctuels seront nécessaires, sous les mêmes formes que
précédemment, lors des différents rendez vous avec l'administration.
La direction générale compte sur la division et la lassitude des troupes pour nous affaiblir, nous allons lui prouver qu'elle se trompe !
