La mobilisation forte et unitaire des marins de l'Atlantique épaulés par leurs collègues de Normandie ainsi que leurs collègues terrestres bretons, normands et parisiens a réuni hier 9 février environ 500 personnes (source média) devant le lieu de réunion du CTPC à Paris.
Sous la pression de tous, le DG n'a pu ouvrir la séance du CTPC.
A 10 h 30, il a reçu une forte délégation de marins accompagnés de responsables syndicaux. Tout en prenant des notes, il a laissé s'exprimer les représentants des unités puis il a déclaré : " Des maladresses ont été commises, je les assume et je m'en excuse.".
Malheureusement, malgré la pression et de multiples tentatives, il a été impossible de lui faire prononcer les mots " retrait " ou " suspension " du projet ! Il n'est, pour l'instant, que " partisan d'un dialogue social au niveau local pour une réforme du dispositif aéronaval ".
Il compte ainsi sur la division et la lassitude des troupes pour affaiblir notre mouvement et faire passer une réforme qui ne nous convient absolument pas.
Montrons lui que nous sommes tous solidaires et déterminés contre son obstination à détruire notre outil de travail qui a démontré son efficacité à protéger notre territoire national. Démontrons lui que nous ne sommes pas des sous acteurs de la protection des intérêts nationaux mais des ACTEURS à part entière.
Aujourd'hui, la totalité des BGC et des BSN de l'Atlantique sont restées à quai.
