Ce groupe de travail a été tenu à la demande des organisations syndicales suite au boycott du CTPC du 2 décembre dernier.
Il s'agissait, sur la base des perspectives annoncées sur l'avenir des CISD repris dans les documents préparatoire du CTPC, d'essayer d'obtenir des avancées.
En préambule, l'administration s'est étonnée que ce dossier fasse l'objet de controverses, les propositions de baisse des effectifs étant en correspondance avec la réalité statistique de la charge de travail, ce qui pour des CISD est plutôt cocasse !
Les annonces de l'administration pour le CTPC sont les suivantes :
CISD | Effectifs implantés actuels | Effectifs réels actuels | Nouveaux effectifs implantés | Différence |
Lille | 79 | 56 | 50 | -6 |
Lyon | 41 | 37 | 25 | -12 |
Metz | 54 | 57 | 48 | -9 |
Rouen | 31 | 20 | 15 | -5 |
Sarcelles | 41 | 26 | 20 | -6 |
Total | 246 | 196 | 158 | -38 |
Concernant les suppressions d'emploi, l'administration a annoncé :
- Il n'y aura pas de départ forcé
- La gestion des effectifs se fera sur la base des départs naturels
- Les agents voulant être mutés bénéficieront des mesures sociales (IEM,
maintien des rémunérations…). Nous disons : attention danger, à la lumière
des promesses multiples non tenues aux personnels AG.
- Pas de calendrier précis.
Il est à noter que pour des questions d'affichage, la DG chiffre les suppressions sur la base des effectifs réels ce qui donne moins 38 emplois, or sur la base des implantés, c'est bien 98 emplois qui passent à la trappe.
Cependant, la DG a joué franc jeu sur sa politique de gestion des
suppressions d'emploi budgétaire. Elle a affirmé préférer porter ses efforts
vers les secteurs d'activités où des gains de productivité sont possibles
plutôt qu'une répartition arithmétique entre les DR des 198 emplois à rendre
dans le cadre du budget 2006.
Pour la CFDT, les évolutions de métiers doivent d'abord faire l'objet de bilan. Les emplois dégagés par les gains de productivité éventuels doivent servir à combler les manques de personnel dans des secteurs déficitaires (LCF).
Sur les structures, l'administration a annoncé également :
- Le maintien de la cartographie actuelle.
- Une spécialisation possible de certains centres.
- Une révision des zones géographiques de compétences.
- La reconnaissance des CISD comme interlocuteurs privilégiés des entreprises
(rôle à définir vis-à-vis de la DNSCE).
- Une globalisation des charges de travail entre les CISD (mise en réseau).
- L'évolution des métiers par un repyramidage vers le haut des emplois via
formations et concours.
La DG a confirmé que l'évolution des métiers ira vers " la qualité ". A terme les tâches de " dactylo codeuse " dans leur forme actuelle disparaîtront.
Nous avons bien compris la volonté de l'administration d'avancer à pas feutrés sur le sujet. Tout en réaffirmant le rôle important de cette structure (fournir les chiffres du commerce extérieur), la DG entend bien continuer dans cette voie de rationalisation des métiers dont le tout informatique sera le fer de lance.
C'est sans doute pour cette raison que l'administration a pris de nouveau rendez-vous avec les représentants des personnels d'ici 2007, pour faire un prochain bilan et en tirer les conséquences.
Entre-temps, une nouvelle rencontre a été programmée pour le 1er trimestre 2006 sur les nouvelles méthodes de travail et la requalification des emplois.
Le prochain lieu de débat sur les suppressions d'emplois sera le CTPC du 12 décembre 2005. Tout porte à croire que rien n'évoluera durant ce week-end sur ce dossier en l'absence de mobilisation forte des personnels.