Dépêche 110/00
Compte rendu :
1) Bilan
Le bilan établi par la DPMA fait apparaître une chute du taux de satisfaction des demandes (de 72 % à 67 %) que ladministration attribue à une reprise du marché immobilier. Létude des attributions montre quelles bénéficient en premier lieu aux agents de catégorie C et D (59% des attributions pour 49 % des actifs) et quelles sont réparties entre les directions dorigine des personnels a peu près au prorata de leurs effectifs (ex : DGI 54 % des logements pour 53 % des effectifs).
Les fédérations ont souligné linsuffisance du parc et ont tiré la sonnette dalarme pour lIle de France où les premières affectations sont sans cesse plus nombreuses. La situation est particulièrement mauvaise en ce qui concerne les foyers et meublés pour lesquels la DPMA a remis en cause des prolongations de séjour qui paraissaient acquises. La CFDT a regretté quaucune étude ne soit effectuée sur les agents qui nobtiennent pas satisfaction, sur la durée de leur attente et les motifs des refus qui leur sont opposés.
2) Règles dattribution des logements
Les fédérations ont critiqué le manque de transparence qui règne dans les décisions dattributions des logements.
La CFDT a dénoncé limprécision des critères de classement qui ne sont pas criticables dans leurs ojectifs mais dont la formulation est imprécise et peu connue (revenus, situation " objectivement insatisfaisante ", ). Les personnels chargés des attributions sont conduits à décisions au cas par cas, qualifiées d " examen social des dossiers ", plus que de lapplication de règles. Cela fait peser une responsabilité excessive sur des fonctionnaires qui prennent seuls des décisions. La CFDT a donc soutenu la demande formulée par la CGT quau moins une commission dattribution informelle interne à la DPMA puisse instaurer des décisions collectives. La CFDT a demandé que soient élaborées et publiées des règles plus précises et plus objectives. Elle a demandé quaucune règle ne soit mise en uvre qui nait été préalablement discutée avec les représentants des personnels et, au moins, rendue publique. Elle a contesté, avec les autres fédérations la décision unilatérale de la DPMA consistant à refuser systématiquement et avant examen des dossiers lattribution dun autre logement social à des agents qui en ont déjà un. La CFDT a affirmé que lattribution des logements ne pouvait rester le dernier domaine où ladministration fonctionne sans règles précises, sans motiver ses décisions et sans contrôle a posteriori.
La FDSU a, à juste titre, observé que les réponses données aux agents manquaient parfois de courtoisie.
En réponse, le Sous-Directeur à laction sociale ne sest pas montré fermé à des évolutions (malgré des résistances, une représentante de la DPMA a pu ainsi affirmer " les règles on se les définit nous même "). Il sest déclaré favorable à un travail d " objectivation des règles " qui seront publiées sur le site intranet de la Sous-Direction et feront lobjet dune information écrite lors dun prochain comité de pilotage.
3) Entretien
Le Directeur de la SA HLM Résidences qui gère 7500 logements et 1500 meublés ou foyers a présenté la politique dentretien de sa société (contrôlée par plusieurs ministères). Les trois premières priorités touchant les logements les plus anciens seraient presque achevées (étanchéité des façades, installations techniques, " relookage " des entrées et des loges des gardiens).
La CFDT a appelé lattention sur la nécessité de développer les équipements de jeu pour enfants et a souligné les risques que comporte la sous-location de parking effectuée par certains locataires à qui on impose de payer un emplacement quils nutilisent pas.
Le Directeur a répondu sur le premier point en faisant état dune possible sous utilisation des équipements pour enfants dans des résidences où la population a vieilli. Sagissant des parkings, il affirme navoir aucun moyen de contrôle dune pratique de sous-location qui est interdite. Il estime que chaque résidence doit sautofinancer par ses loyers et que le paiement des parkings est une nécessité.
4) Parc préfectoral
Lenquête effectuée par la DPMA a montré dimportantes limites. Nombre de préfectures ne connaissent même pas leur parc locatif