Dépêche 121/00

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Euromanifestation de la CES à Nice le 6 décembre 2000

Pour l’Europe de l’emploi, des droits fondamentaux et de l’égalité salariale hommes-femmes

De grandes échéances européennes en 2000

Pour l’Union européenne, les échéances de l’année 2000 sont importantes : Conférence intergouvernementale de révision des traités, charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, agenda social européen  et après la présidence portugaise, la présidence française de l’Union européenne au second semestre 2000.

Aussi pour la CES, pendant cette période, le 6 décembre 2000 doit être un temps fort pour faire pression sur les chefs d’Etat et de gouvernements réunis en Conseil européen, à Nice, les 7 et 8 décembre 2000.

Ce Conseil européen aura  à son ordre du jour : l’évaluation et l’adoption des travaux de la Conférence intergouvernementale de révision des traités, l’adoption du projet de charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et l’adoption de l’agenda social européen qui préfigurera la politique sociale européenne pour les cinq prochaines années !

Le syndicalisme européen en action

Les résultats n’ont rien d’automatique. Pour la Confédération européenne des Syndicats (CES), il est essentiel de maintenir la pression tant au niveau des gouvernements qu’au niveau des institutions européennes.

Ainsi, forte de ces précédentes euromanifestations (10 juin et 20 novembre 1997) qui ont connu une forte mobilisation de la CFDT, la CES a décidé d’une campagne européenne d’action tout au long de l’année 2000. A l’invitation des organisations portugaises, une euromanifestation a été organisée à Porto, le 19 juin 2000, rassemblant plus de 50 000 manifestants avec 1200 français dont 600 CFDT.

Les organisations syndicales françaises affiliées à la CES avec le soutien de la CES appellent à une euromanifestation, le 6 décembre 2000, à la veille du Conseil européen de fin de présidence par la France de l’Union européenne.

Nos revendications :

- l’emploi,
- l’extension des droits fondamentaux notamment économiques, sociaux et syndicaux transnationaux à travers leur inscription dans les traités, l’adoption des directives sur l’information-consultation des travailleurs, le comité d’entreprise européen, le statut de société anonyme européenne incluant le volet de la participation des travailleurs, la protection des travailleurs en cas de licenciement collectif ou d’insolvabilité de l’entreprise
- et, enfin, la reconnaissance de l’égalité salariale hommes-femmes.

A propos de la Conférence intergouvernementale de révision des traités, la CES est favorable à l’extension du vote à la majorité qualifiée comme principe général pour toute question se rapportant à la législation et au Marché unique. La CES y associe la procédure de co-décision. Ce qui permettrait d’élargir le rôle du Parlement européen.
Par exemple, l’extension du vote à la majorité qualifiée permettrait :
- l’adoption du règlement sur la Société Anonyme Européenne (SAE)  et de la directive sur l’implication des travailleurs dans la SAE bloqués depuis maintenant trente ans ;
- la nécessaire harmonisation fiscale !

La CES est d’avis que la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne doit inclure les droits sociaux et syndicaux qui participent aussi du modèle social européen. Elle doit être intégrée de façon contraignante dans le traité de l’Union. Cette démarche ne peut pas se faire séparément des conclusions de la Conférence intergouvernementale de révision des traités et par conséquent être décidée lors du Conseil européen de Nice.

Le thème de l’emploi réclame une approche globale articulant les politiques économique, financière et sociale. Cette articulation doit présider à l’élaboration de l’agenda social européen qui doit fixer les objectifs à atteindre dans les années à venir. Pour cela, l’implication, en amont, des partenaires sociaux à tous les niveaux est indispensable.

Grande euromanifestation le 6 décembre à Nice

Pour appuyer ses propositions et convaincue que la mobilisation et l’action des salarié(e)s reste indispensable pour passer de l’Europe de l’euro à l’Europe du plein emploi, sociale et citoyenne, la CES compte sur une participation au moins aussi massive à Nice que lors de la récente euromanifestation de Porto. La CFDT se doit d’être largement présente aux côtés des autres organisations syndicales françaises et européennes affiliées !

Cette euromanifestation de Nice doit aussi montrer aux chefs d’Etat et de gouvernements, aux institutions européennes et au patronat européen  la force du syndicalisme européen !