Dépêche 19/01

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Communiqué des Fédérations des finances :
F0 / FDSU / CGT/ CFDT / FSAFI /CFTC /CGC.
25 janvier, tous ensemble pour les retraites!

DANS LE PRIVÉ, LE MEDEF VEUT LIQUIDER LE DROIT À LA RETRAITE A 60 ANS!

En rompant unilatéralement. le 21 décembre dernier, les négociations engagées avec les confédérations syndicales sur les retraites complémentaires des salariés du secteur privé, le MEDEF a pris en otage 19 millions de salariés qu'il menace d'une importante amputation dans leurs moyens d'existence lors de leur accès à la retraite à 60 ans. Derrière ce chantage, c'est le droit à la retraite à 60 ans qui est menacé de mort !

RETOUR SUR UN DISPOSITIF COMPLEXE

Depuis le 1er avril 1983, l'âge ouvrant droit à la retraite à taux plein, c'est à dire sans abattement sur le montant de la pension dans les régimes de base de sécurité sociale est de 60 ans (contre 65 auparavant)

Par contre, cet âge est resté fixé, de par la volonté du patronat, à 65 ans dans les régimes complémentaires ARRCO et AGIRC.

Cependant, un accord tripartite ( accord ASF ) a été passé en 1983 entre l'État. le patronat et les syndicats permettant aux salariés de faire liquider dès l'âge de 60 ans et sans abattement leurs droits à retraite dans les régimes complémentaires ARRCO et AGIRC, dès lors qu'ils remplissent la condition requise de durée dans leur régime de base. Le surcoût qui en résulte pour les régimes complémentaires étant assuré par des cotisations patronales, salariales et une contribution de l'État.

Cet accord a été renouvelé en 1990. 1993 et 1996. Il expirait le 31/12/2000.

UNE MISE A MORT PROGRAMMÉE

Lors des discussions le MEDEF a subordonné sa reconduction à la condition qu'à partir du 1. 01.2004, l'âge et la durée de cotisation requis pour l'obtention du taux plein soient augmentés chaque année d'un trimestre pour porter la durée requise à 45 ans dans 20 ans. Ainsi, outre l'amputation de ressource qu'entraîne la non reconduction de l'accord (jusqu'à 22% !) c'est bien la mise à mort du droit à la retraite à 60 ans qui est programmée.

LE RETOUR EN DOUCE DU PLAN CHARPIN

Dans le même temps le gouvernement a fait parvenir à Bruxelles son programme pluriannuel de finances publiques pour 2002-2004. Ce plan inclut le passage progressif de 37,5 à 40 le nombre des annuités nécessaires aux fonctionnaires et agents de l'État pour bénéficier d'une retraite à taux plein.

PLUS D' ANNUITÉS SUR UNE BASE TRONQUÉE : SPOLIATION GÉNÉRALISÉE

Toujours dans la même période. le ministre des finances, lors du CTPM du 21 décembre 2000 a refusé une nouvelle fois toute discussion sur la prise en compte des primes des personnels financiers pour le calcul de leur retraite au moment même où il décidait de faire la transparence sur les régimes indemnitaires.

FACE À CETTE RÉGRESSION SOCIALE GÉNÉRALISÉE, L'ENSEMBLE DES SALARIÉS SE MOBILISE ET ENGAGE L'ACTION.

LE 15 JANVIER LES CINQ CONFÉDÉRATIONS SYNDICALES APPELLENT À DES RASSEMBLEMENTS ET DES INITIATIVES DANS LES ENTREPRISES ET LOCALITÉS. ELLES ONT REÇU LE SOUTIEN DE LA FSU, DE L'UNSA ET DU GROUPE DES 10.

DANS LA FONCTION PUBLIQUE L'ACTION S'ORGANISE SUR LES MÊMES BASES UNITAIRES.

AUX FINANCES. LES FÉDÉRATIONS UNANIMES APPELLENT LES PERSONNELS DE TOUS GRADES, DANS TOUTES LES ADMINISTRATIONS ET ÉTABLISSEMENTS, DE STATUT PUBLIC OU PRIVE, À AGIR SOLIDAIREMENT ET EN CONVERGENCE AVEC L'ENSEMBLE DES AUTRES SALARIÉS POUR :

TOUTES ET TOUS, DANS L' ACTION UNITAIRE LE 25 JANVIER.

PARTICIPEZ MASSIVEMENT AUX MANlFESTATIONS ORGANISÉES

Paris, le 21/01/2001.