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Dépêche 105/01 

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RTT, EMPLOIS, MODERNISATION AU MINEFI :
LOIN DU COMPTE !

Le ministre et ses conseillers n’ont pas jugé bon de mettre à profit le délai supplémentaire créé par le boycott de la première convocation de CTPM le 6 juillet portant sur l’examen des textes juridiques d’accompagnement de la mise en place de la RTT au ministère pour formuler de nouvelles propositions. Ils n’ont pas répondu aux demandes de poursuite des négociations des fédérations, tant sur l’ampleur de la réduction du temps de travail que de la compensation en emplois de la RTT, ou des conditions de réalisation des missions dans les services qui en résulteront.

Aussi, les fédérations FDSU (G-10), CGT, CFDT et FSAFI (UNSA), en toute logique, ne se sont pas rendues à la seconde convocation du CTPM le 11 juillet.

Le ministre ne sort pas grandi ni conforté d’une pseudo-négociation viciée de bout en bout par ses préalables idéologiques et budgétaires : Pour lui, la RTT aux finances, doit être mise en place sur une base de 36 heures hebdomadaires, et sans compensation en emplois.

La « réforme-modernisation » aura pour fonction première d’augmenter la charge de travail des agents avec moins de moyens. Les prétendues simplifications s’avèrent le plus souvent le camouflage de vrais abandons. Autant dire que nous n’acceptons ni le cadre ni les modalités de ce passage en force vers une dégradation du service public et des conditions de travail des personnels.

L’action va donc continuer aux finances, dès les premiers jours de septembre pour, dans l’unité, gagner les moyens d’une réelle réduction du temps de travail assise sur 35 heures hebdomadaires, le choix le plus large offert aux personnels pour en bénéficier, les emplois nécessaires pour garantir et améliorer les conditions de travail et la qualité du service rendu.

Paris, le 11 juillet 2001