Un groupe de travail sur la formation au ministère s’est tenu le 13 novembre. Il avait pour objet de préparer l’élaboration d’une charte ministérielle de la formation, et faisait suite à une première réunion tenue en février de cette année. Celle-ci devait déboucher sur un texte au mois d’avril. On le voit, la gestation est longue. Une proposition de charte nous a été soumise ; elle donnera lieu à un travail d’amendement par les fédérations avant d’être éventuellement adoptée.

La délégation CFDT est intervenue sur le cadrage général du projet pour regretter que les moyens nécessaires à une politique ambitieuse de formation n’apparaissent nulle part. On en reste donc essentiellement à des intentions qui ne démontrent pas une véritable volonté politique.

Outre cet aspect, la délégation CFDT a demandé que le ministère, pour manifester un minimum de volonté en la matière, se fixe comme objectif que chaque agent, chaque année, puisse consacrer 10 % de son temps de travail à des actions de formation. Elle a demandé également que des projets ou des plans de formation individuels puissent être élaborés par les agents. En corollaire, la CFDT a demandé que l’on mette fin à l’autorisation préalable du chef de service pour qu’un agent suive une formation.

La formation doit avoir, selon nous, deux objectifs : répondre aux besoins des services et du service public en général ; répondre aux aspirations et aux besoins des agents.

Enfin, la délégation CFDT a insisté pour que la charte inscrive dans le marbre la volonté du ministère de s’ouvrir à des formations orientées sur le développement personnel.