Près de 40% des agents du Minéfi étaient en grève le 26 novembre. Malgré des motivations diverses, autour de plate-formes revendicatives disparates, ils ont ainsi exprimé un profond ras-le-bol. Des réformes sans lien et sans objectif affiché, des suppressions d'emplois idéologiques donc sans justification en sont la source principale. De plus, l'absence de concertation sur les réformes les concernant témoigne d'un manque de considération à leur égard qui n'a pu qu'accroître leur mécontentement.
Les résultats de cette journée de grève montrent l'urgente nécessité de donner les moyens de sa modernisation au ministère pour améliorer le service rendu à la collectivité et les conditions de travail des agents. Pour la CFDT, la mobilisation doit se poursuivre aux Finances sur ces bases.