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Dépêche 11/04 
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Le CTPM du 23 janvier ne pourra être boycotté

Pour protester contre le refus de la Fonction publique d'ouvrir des négociations sur les salaires et de mener un véritable dialogue social avec les organisations syndicales, les fédérations de fonctionnaires ont décidé fin 2003 de boycotter certaines réunions. Dans ce cadre, la CFDT Finances a participé avec ses partenaires syndicaux à des actions de boycott (dépêches n°149/03 et 155/03).

La nécessité de ces actions est renforcée par la situation spécifique aux Finances. Au MINEFI le dialogue social est absent. Au nom d'impératifs de rigueur budgétaire et de réforme de l'Etat, nos ministres continuent à avancer à marche forcée en décidant unilatéralement du périmètre des missions, de la suppression pluriannuelle des effectifs, de la restructuration des réseaux, des modalités de mise en œuvre de la LOLF…

Les représentants du personnel sont sans cesse mis devant le fait accompli ou simplement informés.

Face à cette situation, la CFDT, rejointe par l'ensemble des fédérations du MINEFI, a boycotté le CTPM du 17 décembre 2003, refusant de cautionner par sa présence les décisions unilatérales de l'administration.

Dans cette logique, l'ensemble des fédérations du MINEFI a boycotté le CNAS convoqué les 13 et 20 janvier 2004.

Pour la CFDT, ces actions de boycott devaient se prolonger par le CTPM du 23 janvier (dépêche n°06/04) et même être étendues aux niveaux directionnels et locaux. Le boycott du CTPM du 23 janvier s'inscrivait aussi dans l'appel à l'action lancé par toutes les fédérations syndicales de la Fonction publique.

Toutefois, la CFDT prenant acte du refus des autres fédérations du MINEFI de poursuivre l'action engagée en décembre, assistera au CTPM du 23 janvier.

Paris, le 21 janvier 2004