4-Les emplois familiaux à la bonne
5-Une simplification à forte plus-value
6-L'avoir fiscal est mort, vive l'abattement de 50 %
7-L'avoir fiscal est mort, la CSG en berne
9-Les simplifications ne suffisent pas
La baisse de l'impôt sur le revenu favorise les "revenus d'en
haut"
(CFDT)
PARIS, 2 mars (AFP) - Le choix de baisser l'impôt sur le revenu, qui est "l'impôt le plus juste, favorise les revenus d'en haut", a estimé mardi la fédération CFDT des Finances dans un communiqué.
"La promesse du candidat Chirac est tenue mais à quel prix ?", s'interroge la CFDT, soulignant, chiffres du projet de loi de Finances 2004 à l'appui, que les recettes fiscales représenteront "16,9% du budget général en 2004 contre 21,7% en 1993".
Le poids de l'impôt sur le revenu "devrait donc encore diminuer jusqu'en 2007, terme de la baisse de 30% annoncée", ajoute la CFDT, selon laquelle dans le même temps, "la TVA s'envole", passant de 43,5% en 1993 à 47,3% des recettes fiscales.
Si "le poids respectif des impôts directs et indirects est demeuré relativement stable et presque identique entre 1993 et 2004, c'est en raison essentiellement de l'augmentation de l'impôt sur les sociétés", passé de 8,9% en 1993 à 14,1% en 2004, relève encore la CFDT.
Ce syndicat pointe "les mesures bénéficiant aux classes privilégiées : suppression de la déclaration des plus-values immobilières, augmentation de la réduction d'impôt pour les emplois familiaux" avec un "cadeau de 1.300 euros pour 70.000 familles fortunées qui en plus, bénéficieront des 3% de baisse de l'impôt sur le revenu" en 2004, après -1% en 2003 et -3% en 2002.
La CFDT juge que "le coût budgétaire de cette réduction aurait pu être consacré aux 900.000 familles privées en partie du bénéfice de la réduction".
Parmi les mesures favorisant les hauts revenus, la CFDT cite encore la réforme de l'avoir fiscal, supprimé à partir de la déclaration 2006 et compensé par l'abattement de 50% sur les revenus d'actions ainsi que l'exonération des impatriés.
AFP