Version à imprimer
Télécharger gratuitement Acrobat Reader
Dépêche 53/04 
Les dernières infos
Retour à l'accueil
La fédé
Le guide de l'agent

CHIRAC USE SON RAFFARIN JUSQU’A LA CORDE

 

Le Président de la République a surpris tous les observateurs politiques en maintenant sa confiance à Jean-Pierre RAFFARIN, symbole d’une politique sociale inégalitaire et de réformes injustes. Ce faisant, il refuse de tirer les conséquences du vote des régionales.

RAFFARIN, ce sont des baisses d’impôt qui bénéficient surtout aux couches les plus aisées de la population, des mesures pour les redevables de plus-values et ceux qui ont recours à  des emplois familiaux. RAFFARIN, ce sont les cadeaux offerts aux restaurateurs et aux buralistes ainsi qu’aux chefs d’entreprise.

 

RAFFARIN, c’est l’absence d’une vraie politique incitative en faveur de l’emploi alors que le chômage n’a pas arrêté de croître sous son gouvernement et flirte avec la barre symbolique des 10% de la population active. Toujours dans le même domaine, c’est la suppression de l’allocation spéciale de solidarité (392000 personnes concernées). De plus, vouloir renforcer les contrôles des chômeurs ne constitue qu’une nouvelle tentative de culpabilisation de ceux-ci que la CFDT condamne avec fermeté. Finalement, c’est l’application pleine et entière de la doctrine libérale dans le domaine de l’emploi. C'est-à-dire l’attente du retour de la croissance en guise de politique de l’emploi.

 

RAFFARIN, c’est une lutte contre « l’insécurité » , très médiatisée par le nouvel homme fort du gouvernement Raffarin III, qui ne parvient pas à masquer les régressions constatées et sanctionnées par les électeurs en terme de régime de retraite (absence de réelles contreparties à l’augmentation de la durée de cotisation des fonctionnaires), de suppression des emplois jeunes ( en particulier dans l’Education Nationale), de crédits pour la recherche, des droits de la défense dans le domaine judiciaire.

 

Alors, bien sur, le même Raffarin promet de « mettre la justice sociale au cœur des priorités gouvernementales ». Peut-on le croire encore ?

 

Alors, évidemment, le Président de la République a condamné de fait certaines mesures de RAFFARIN II (alors qu’il les avait impulsées) en décidant de suspendre la mesure relative à l’ASS, de faire un effort pour la recherche, de ne pas réformer la sécurité sociale par ordonnances.

 

La CFDT sera attentive et vigilante à la politique de RAFFARIN III.

                                                                                                                                                                                                                                                                                           Paris le 02 avril 2004