Réforme 13/00
En préambule, après une demande des organisations syndicales de desserrer le calendrier pour ne pas aller trop vite et ne pas avoir de décision (CFDT) sur les sites dexpérimentation de laccueil commun avant la réunion de CTP Locaux sur le sujet. Les présidents du groupe de travail (Parent, DGI et Lamiot, DGCP) présents en début de séance ont fait les trois annonces suivantes :- sur la durée des expérimentations ladministration nest pas opposée à ce quelles soient plus longues. Celle sur laccueil commun pourra être prolongée jusquà la fin de lété 2001. les expérimentations commenceront plus tard : les premières pour la fin septembre, celles qui sont les moins élaborées et qui ne nécessitent pas une infrastructure lourde (immobilière ou logistique) la tenue des CTPC se fera à la date prévue mais ils ne discuteront que des protocoles.
Pour ladministration il sagit davancées significatives. La CFDT a une analyse assez différente. Ladministration maintient son idée de ne réunir les CTPL concernés par des expérimentations quaprès quelle ait décidé seule du lieu où ces expérimentations seront conduites. Ladministration ne pourra donc pas prétendre que le choix des sites a donné lieu à une quelconque concertation. Il sagit dun passage en force contraire à lesprit de dialogue qui doit animer la réforme-modernisation.
Ladministration propose la tenue dune réunion DGI jeudi sur CDI/Recette à la place de la 2042 rapide.
Sur le choix des sites une proposition de sites potentiels sera faite dans les prochains jours. La décision sera prise par le ministre vers la fin de juillet.
La réunion sur le CFU a commencé réellement après ces débats liminaires.
La réunion navait pas été accompagnée de documents préparatoires importants car elle navait pour but que de définir les objectifs, le calendrier et les limites du projet. Au regret exprimé dabord par la CFDT sur labsence de la Douane la réponse fut donnée de faire simple dabord et de voir avec le ministre si cela est envisageable dans un deuxième temps. Les autres syndicats y incluraient lINSEE et la DGCCRF.
Ladministration se défend de travailler sur le projet depuis 6 mois car les données du problème ont changées : il nest plus question de faire une administration fiscale unique. Il faut maintenant avoir un meilleur partage des données et des outils. Le chantier est plus restreint et le NSI doit être permissif.
Une présentation est faite sur lorganigramme de la délégation au projet. La supervision est réalisée par les directeurs généraux en tant que comité stratégique . Les sous directions de linformatique et des missions sont associées au sein de chaque administration. Deux groupes de travail vont être créés : lun avec la vision particuliers lautre avec la vision entreprises. Une « délégation » au projet doit organiser la convergence et assurer la vie de lexistant. Nous avons regretté quil ny ait pas un lien avec le schéma directeur informatique ministériel. Celui-ci ne fait pas lobjet du présent projet et doit être constitué indépendamment par léquipe du secrétaire général.
Ladministration compte livrer dans trois mois une expertise du patrimoine dapplications existantes. Puis elle sattachera à définir la cible du système dinformation dabord au niveau fonctionnel. Ladministration compte à ce niveau faire appel aux expériences et au savoir faire du privé sur les rapprochements des applications des différentes directions. Larchitecture technique sera mise en uvre ensuite. Ladministration se propose de faire des réunions régulières tous les mois ou toutes les 6 semaine à partir de la fin septembre.
Les caractéristiques des informatiques fiscales ont ensuite été brossées. Cela correspond à des applications informatisant des procédures avec beaucoup de traitements par lot. Des disparités dans les identifiants qui sont nombreux et nont pas les mêmes longueurs ont été décrites.
Le plan daction opérationnel doit être finalisé pour la fin de lannée afin dêtre validé par le ministre.
De lavis de lensemble des organisations syndicales, la réunion sest déroulée dans un climat constructif. Il reste des inquiétudes sur limplication du niveau ministériel, du Secrétaire général du ministère et sur le Schéma Directeur Informatique Ministériel que le DGI et la DGCP semploient à contourner avec une réussite certaine. Dun côté on peut penser que la DGI et la DGCP travailleront aussi bien que les services ministériels à linformatique qui les concerne. Dun autre côté on peut craindre labsence darbitre en cas de désaccord, et, surtout, la mise à lécart de toutes les autres directions notamment la Douane.
Groupe de travail DGI-DGCP CFU NSI du 26 juin 2000
Déclaration liminaire
Avant daborder lordre du jour de cette réunion, la CFDT tient à tirer la sonnette dalarme sur le déroulement de la concertation au sujet des expérimentations. Nous lavons affirmé avec force lors du groupe de travail sur laccueil commun : la concertation tant locale que nationale ne doit pas être bâclée. La CFDT a demandé que le calendrier soit desserré de telle sorte quaucune décision ne soit prise sur le choix des sites dexpérimentation tant que les CTPL concernés nauront pas été consultés. Les propos de DSF ou de TPG annonçant quils ont décidé seuls de la participation à des expérimentations sont des déclarations de guerre contre le dialogue social et ressenties comme telles par les personnels. Il faut y mettre un terme. De même le temps de la réflexion et du débat doit être laissé à lélaboration des protocoles dexpérimentation. Les CTPC prévus début juillet ne peuvent donc en aucun cas être décisionnels.
Il semble aujourdhui que notre message nait pas encore été compris. Nous vous demandons dinformer le Secrétaire général quil prendrait une lourde responsabilité en tentant de contourner le dialogue social. La CFDT ne participerait pas un CTPC précipité chargé dentériner labsence de discussions locales avec les représentants des personnels.
Tout au long du conflit qua connu le ministère les agents ont critiqué labsence dune informatique ministérielle cohérente. Les discours des administrations étaient des discours de coopération alors que les réalités étaient celles de systèmes informatiques dérivant dans des directions divergentes.
On connaît les conséquences néfastes de cette situation :
· Pour les contribuables et les usagers ce sont les informations qui ne circulent pas entre des administrations complémentaires et des dysfonctionnements qui nuisent à limage du service public et font croire que nos administration sont incapables de travailler ensemble. · Pour les agents cest lobligation de gérer les difficultés, des pertes de temps et dénergie, la confrontation avec les mécontentements des usager.