Action 12/02
Compte-rendu : Intersyndicale nationale du 22 mars 2002
Les syndicats ont tout d’abord dressé un tour d’horizon des actions déjà engagées ou à venir sur l’ensemble du territoire douanier.
Le constat est fait d’un mouvement qui s’étend uniquement dans la branche surveillance.
Ces actions se traduisent par la remise par les agents de la surveillance des clés des armoires à armes et par des manifestations médiatiques de visibilité.
Les commentaires des différents syndicats ont été les suivantes :
La CGT se pose plusieurs questions
Faut-il aller au CTPC du 3 avril ?
Quelle évolution donner au mouvement pour s’inscrire dans la durée ?
Le SPNDF réaffirme le caractère exclusivement surveillance du mécontentement actuel.
FO soutient qu’il faut s’en tenir aux deux seules revendications mises en avant à savoir la bonif et l’IRTI. Mais il est hors de question de se lancer dans un mouvement national de grève.
SUD pense qu’il y a tout lieu d’encourager un mouvement catégoriel (comme ce fut le cas pour les marins et les informaticiens).
La CGT se positionne en fin de compte sur cette ligne revendicative.
Seuls le SNUDDI et la CFDT expriment leur volonté de ne pas créer de fossé syndical entre les deux branches d’activité de la douane en favorisant au contraire l’émergence d’actions communes et proposent un arrêt de travail de 24 heures le 3 avril 2002, jour du CTP central.
La frontière n’étant pas si tranchée entre ces deux branches. D’où l’intérêt de maintenir les 4 revendications majeures acceptées l’avant veille par cette même intersyndicale.
Mais les décisions finalement adoptées, objet de compromis, n’iront pas dans ce sens.
Un appel est rédigé pour appeler à une journée de manifestations le 3 avril devant les directions régionales sur seulement (nous le regrettons) la bonif et l’IRTI.
Réduire les revendications, limiter l’action à des rassemblements devant les DR, ne pas appeler à une manifestation devant le ministère le 3 avril, sont pour le CFDT des propositions trop réductrices, pour une issue du conflit favorable.
Et pendant ce temps le SNCD était ailleurs. Contacté par internet, il se joindra finalement au communiqué commun. Qui fait le moins peut le moins !