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Action 33/02 

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Déclaration liminaire de la CFDT
à l’audience du 10 avril 2002 à Bercy

Un mouvement social fort se développe en douane. Il trouve un écho médiatique sans précédent et fédère l’ensemble des agents de la surveillance. Ce conflit s’est nourri d’injustices ressenties depuis plusieurs années par ces agents. La grève du 3 avril a constitué un signal fort de la mobilisation des douaniers. Depuis, les actions se sont amplifiées.

La CFDT, depuis de nombreuses années, affirme la nécessité de compenser pour les agents les risques et la pénibilité du travail en cycles décalés.

Avec la CFDT, les douaniers, depuis de nombreuses années, revendiquent, luttent et manifestent pour obtenir des compensations.

Hélas, aujourd’hui aucune mesure sérieuse compensant les risques et la pénibilité n’est tangible pour les agents.

Alors que les policiers, les agents de la pénitentiaire ou les sapeurs pompiers bénéficient depuis longtemps d’une bonification de leur retraite, les douaniers ne voient rien venir.

Alors que policiers et gendarmes ont obtenu une conséquente revalorisation de leur indemnité de risque, celle des douaniers reste inchangée. Celle-ci ne fait au demeurant que porter le régime indemnitaire des agents de surveillance au même niveau que celui de leurs collègues des OP/CO. Actuellement le seul avantage de l’IRTI réside dans le fait qu’elle entre dans le calcul de la retraite.

Beaucoup reste à faire. Il faut commencer dès maintenant si vous ne voulez pas que le fossé se creuse entre les agents du terrain et leur administration.

Les personnels attendent de cette réunion l’annonce de mesures significatives. Dans le cas contraire, la mobilisation augmentera et nous n’excluons pas une véritable explosion.