CAPC 02/02
Compte-rendu de la
CAPC n° 4 du 29 janvier 2002
1
– Information sur les mouvements de mutation réalisés d’office entre CAPC Ces
mouvements ne posent en principe pas de problème puisque normalement c’est
l ‘agent qui a le plus de points qui est nommé sur le poste devenu
vacant entre deux CAPC. Pour
mémoire : Cren à Paris DNRED, Kieffer à DR Paris, Mas à Sète, Maggioni
à DG D/3, Vathonne à DG F/2, Couturier à DG F/3. Payet
et Adam à Saint Denis de la réunion. 2
– Examen des refus de mutation 2
cas. Un cas admis, un autre plus délicat. Il
existe des règles (non écrites pour l’instant !) pour éviter les
mutations entre DOM et limiter la durée d’affectation sur ces postes à 4 ans
maximum (il est nécessaire de ressourcer un peu entre deux en métropole). Les
agents DNRED dans les DOM sont invités dans ce délai à demander des mutations
vers la métropole. Lorsqu’ils
demandent des postes impossibles ou qu’ils refusent ensuite de rejoindre l’affectation
métropolitaine comme c’est le cas ici : c’est l’impasse ! L’administration
a donc refusé le refus de mutation. Votes :
contre ce refus de la CFDT et SUD, abstention SNCD A
noter que l’agent a porté l’affaire devant le Tribunal administratif, mais
la procédure ne semble pas devoir suspendre la décision de l’administration. 3
– Formation des tableaux de mutation La
CAPC ne débat que sur les refus d’inscription par l’administration aux
tableaux concernés :
31 – fonctions surv 162
demandes, « seulement » 9 propositions de refus d’inscription. Après
débats une réintégration dans le tableau. Votes :
SNCD avec l’administration sauf 1 abstention, CFDT + SUD contre les retraits
sauf 2 cas ou les mêmes se sont abstenus, les motifs avancés étant d’ordre
médical ou psychologique.
32 – Paris spécial : tous les candidats retenus
33 – Guyane : 1 agent écarté Votes :
abstention CFDT et SUD
34 – DNRED : que la force soit avec toi ! Rappel,
c’est la DNRED qui fait la pluie et le beau temps, les propositions sont
entérinées par sa CAP locale et aucune discussion n ‘est possible en
CAP centrale. Pourtant
les conditions d’inscription au tableau sont plus ou moins du côté obscur. Il
existe maintenant une typologie des refus. Elle met seulement en valeur l’aspect
fantaisiste de nombreux rejets de candidatures. Exemple :
un agent à eu la force avec lui pour sa candidature sur Rouen, mais pas,
bizarrement, sur les autres postes – cherchez l’erreur ! La
CFDT admet que certains postes sont à profil, mais demande la transparence et l’arrêt
des passe droit. La fonction OP/CO s’apparente aux activités des enquêteurs
CERDOC, quant à la fonction SURV, nous proposons certes d’écarter les
demandes qui ne sont pas crédibles, mais pour la grande majorité de proposer
un stage probatoire dans les échelons. Ce stage en doublure permettrait de
vérifier l’aptitude du candidat mais aussi à celui-ci, de prendre conscience
des contingences liées à ce métier. Tableau
DNRED : Vote contre du SNCD qui a dit « évoluer » sur la
question et de SUD, quant à la CFDT, elle a refusé de prendre part au vote de
mascarade.
35 – DNRFP (enseignants) Rouen
et La Rochelle : Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre… Seule
la cinquième candidate sur 5 a été retenue pour Rouen, 8 agents écartés
dont les deux premiers pour La Rochelle. Pour les autres, soit ils manquent d’expérience
professionnelle, soit d’expérience pédagogique. Même le fait d’être
formateur local ou occasionnel dans les écoles n’a pas joué ! Un
avantage pour les heureux élus, la plus part sont déjà à la DNRFP…de
Neuilly. Neuilly :
pas de problème, pas de candidat ! Sauf
que, vu les départs évoqués ci dessus, ainsi que ceux vers la DNRED (la force
était avec eux), c’est la prochaine sortie de stage qui comblera les trous.
Ne doutons pas que ces nouveaux inspecteurs auront à la fois l’expérience
professionnelle et pédagogique…Bizarre, vous avez dit bizarre… Là
également la CFDT a demandé plus de clarté dans les choix d’inscription au
tableau. Nous proposons que les candidats soient conviés à un entretien pour
qu’ils puissent démontrer leur motivation pour occuper ces postes. Cela est
organisé pour Neuilly. Evidemment, ce n’est pas la panacée car les
directeurs d’école pourraient toujours tricher pour faire passer leurs
poulains, sauf si le jury est indépendant… 4
– Tableau spécialistes : pas de rejet 5
– Mutations DOM Bon
retour à Castanet vers la Guadeloupe et Arethas vers la Martinique et qui sont
originaires. 6
– Recettes centrales (offerts par voie d’enquêtes) Cherbourg :
Longhi (1er) Mardyck
raffinerie : Tillard (1er) Divonne :
Vincent (1er) Mont
Martin : Leray (1er) Grandpuits
raffinerie : Retif (1er) Saumur
: Ranouil (1er) Limoges
: Frapet (1er) Caudebec
en Caux : Foubert (1er) Strasbourg
Entzheim : Raynaud (1er) NB
: nous avons appuyé le SNCD sur le problème posé par la réforme Durafour et
la question du retard pris par les agents B nommés inspecteurs et bloqués par
les anciennes règles liées au grade d’inspecteur central – les
intéressés comprendront. En
effet, la DG avait alors fait la promesse de rattraper les décalages. Il semble
que cette disposition a été perdue de vue. Comme les dossiers préparatoires
ne font pas apparaître le déroulement de carrière, nous ne pouvons que
rappeler cette disposition à l’administration. Nous avons quant à nous
étendu la question au problème des anciens chefs de section passés principaux
en catégorie B, où, là également, des tassements et chevauchages se sont
produits avec les anciens divisionnaires en raison de l’application tardive
par le douane des accords Durafour. 7
– Emplois dans les TOM (offerts par voies d’enquêtes) Polynésie :
officier naval à la BSM de Papeete : Deblock (1er) Rédacteur
réglementation : Runco (4ème) Rédacteur
contentieux : Simon (4ème) Rédacteur
FP : Murat (2ème) Enquêteur
CERDOC : Ruiz (1er) Chef
du bureau MAERE : Fort (2ème) Nouvelle
Calédonie : chef de sub : Chiesa (1er) Wallis
et Futuna : chef de service : Brouzeng-Lacoustille (3ème) 8
– Autres (offerts par voie d’enquêtes) Bureau
aéroterrestre de Dugny Responsable
de la section renseignement : 2 candidats, aucun retenu (pas le
profil ?) Responsable
de gestion : une candidate, retenue. Sophie Gaudin EPA
de la masse : Tarrisse (1er) Votes :
pour tous ces emplois le SNCD a voté avec l’administration, CFDT et
SUD : pour lorsque le premier était retenu, contre dans le cas contraire.
A noter qu’il a fallu batailler pour faire nommer le premier pour Mardyck
raffinerie, le SNCD s’est pour ce cas abstenu. 9
– Retour vers le futur Ecoeuré
par le fait de voir certaines situations pour la liste d’aptitude de B en A,
telle que la nomination bienveillante en Paris spécial d ‘agents qui, en
fait, restent à leur affectation d’origine, un candidat a soumis sa
nomination à une exigence géographique. Par
ailleurs répondant aux critères « utiles » de nomination et doté
d’un dossier excellent, l’agent s’est vu refuser la promotion au motif de
son manque de mobilité. Le
tribunal administratif a jugé que ce motif était illégal et non fondé
puisque l’agent à par ailleurs classé tous les postes offerts sur sa
demande. Le TA a donc annulé cette CAPC du 16 juin 1993. Ce
cas d’école met en évidence ce que la CFDT dénonce depuis toujours sur les
listes d’aptitude : caractère subjectif, injuste vu le faible nombre d’élus
par rapport au nombre de postulants, les affectations de complaisances de
certains qui lèsent forcément d’autres candidats. La CFDT propose la
promotion par examen professionnel, avec le cas échéant capitalisation du
bénéfice de l’examen. Cela permet soit l’affectation sur place ultérieure
si un poste se libère, soit l’attribution immédiate du grade si l’agent
accepte une mobilité vers des postes vacants. Pour
le cas présent, l’administration a voulu juste recaler la candidature du
plaignant, en arguant que les autres dossiers étaient meilleurs à l’époque. Nous
n’avons pas voulu entrer dans ce jeu. Nous
avons voté contre la liste proposée qui était la même que celle de 93. Non
évidemment contre les agents retenus, mais bien contre le principe de la LA et
de ses injustices. SUD n’a pas pris part au vote au motif qu’il n’avait
pas d’élu en 93.