CAPC 09/02
Compte-rendu de la CAPC n° 2 du 8 mars 2002 :
mutations et nominations d’IP et de DA
Une fois de plus le président de la CAPC, M. Bonnet, a accédé à la demande du SNCD de faire siéger séparément les DA et les IP.
La CFDT a dénoncé l’attitude du SNCD qui ne souhaite pas que les questions concernant les DA soient débattues en toute transparence et a rappelé que la C.F.D.T., bien que minoritaire, était représentative dans cette CAP (DA + IP).
Il y a une contradiction complète entre le discours officiel du SNCD sur l’homogénéité et les intérêts communs du cadre supérieur et cette pratique constante de morceler la discussion au niveau de chaque grade.
La responsabilité de l’administration qui accepte toutes les exigences du SNCD est aussi largement en cause.
La CFDT souhaite un débat ouvert et transparent sur la gestion du cadre supérieur dans son ensemble.
Par ailleurs, les représentants DA du SNCD ont siégé pendant presque 3 heures, les représentants des IP (SNCD et de la CFDT) ainsi que les représentants des RP1 et RP2 attendant dans le couloir veuillent bien leur laisser la place.
Cette attitude méprisante du SNCD (critiquée d’ailleurs par certains représentants des autres grades de ce syndicat) a failli provoquer le refus de siéger des représentants du personnel, vu l’heure tardive.
Afin de ne pas léser les agents concernés, les représentants du personnel ont finalement décidé de rester et la CAP s’est tenue, au pas de course. Ce bâclage (la discussion n’ayant pu avoir lieu dans des conditions normales) dont l’administration porte l’entière responsabilité met en cause le droit des représentants du personnel a défendre efficacement le personnel.
La CFDT a déploré la mauvaise organisation des CAP du cadre supérieur, les délais plus que courts laissés aux candidats et le manque de transparence dans la gestion et a demandé que la prochaine fois la CAP commence le matin.
Un point positif cependant : l’administration a rappelé sa décision (annoncée la veille lors de la CAP de nomination des IPIS) de mettre en place un tableau de mutations pour les IP, satisfaisant ainsi une revendication portée jusque là par la seule CFDT. Le SNCD éternel adversaire du tableau de mutations pour le cadre supérieur semble maintenant en accepter le principe (SIC !). Peux-t-on y voir une relation de cause à effet avec la décision de la DG ?
L’administration des douanes en est arrivée à un tel point d’amateurisme dans la gestion du cadre supérieur qu’elle finit peut-être par prendre conscience de ces dérives.
Un groupe de travail sera donc mis en place pour faire des propositions et discuter du projet de l’administration.
D’ores et déjà nous rappelons que pour la CFDT le tableau doit concerner les IP et les DA. Deux semaines après la CAP, les syndicats ont été informés de la création d’une cellule de gestion du cadre supérieur au sein du bureau A/2, dans le cadre de la réorganisation de la DG.
Il est positif que l’administration prenne enfin conscience des carences de la gestion actuelle. Pour être pleinement efficace cette réforme devra s’accompagner d’une rénovation des méthodes de travail et devra se fonder sur les principes de transparence et d’équité.
Autant dire qu’il faut en finir une fois pour toutes avec ce climat malsain de clientélisme, de copinage et de suivisme de la DG par rapport au SNCD.Tous les cadres supérieurs, quelle que soit leur sensibilité ou leur appartenance syndicale ont à y gagner.