Déclaration liminaire de la CFDT à la CAPC n° 4
du 6 juin 2002

Monsieur le Président,

Nous sommes réunis aujourd’hui afin d’examiner le tableau d’avancement à RP2.

Vous le savez déjà, la CFDT revendique le passage automatique d’inspecteur au grade de RP2. Dans le cadre de la pyramide de carrières actuelles et provisoirement, le grade de RP2 doit être un véritable grade de débouché pour les inspecteurs et c'est loin d'être le cas.

Le système actuel basé évidemment sur des considérations budgétaires entraîne la prise en considération par l’administration de critères subjectifs qui visent à écarter purement et simplement des agents du tableau d’avancement.

C’est ainsi que l’administration s’appuie sur les avis subjectifs de la notation-évaluation. Ce classement est pollué par l'influence de la notation-évaluation qui a montré toute son inadaptation lors des débats de la dernière CAPC n°4 de recours en notation.

Pour la CFDT, seule la défonctionnalisation du grade permettrait une plus grande souplesse dans la gestion de cette catégorie.

C'est pourquoi nous n'acceptons pas le classement des agents en fonction de leur ancienneté dans l'échelon. Aussi, en attendant la carrière linéaire dans la catégorie A, nous vous demandons de classer les agents en fonction de leur ancienneté.

Parallèlement, la CFDT revendique une promotion retraite à RP2 telle qu'elle existe à la DGI, c'est à dire en prévoyant la promotion des agents à 58 ans et le maintien en fonction jusqu'à leur départ à la retraite à 60 ans. Il faut bien entendu prévoir une enveloppe budgétaire adaptée. Ce qui est possible à la DGI doit l'être en douane.

Ce serait là une façon de récompenser vos bons agents !