Télécharger gratuitement Acrobat Reader

Dépêche 03/02 

construct.gif (12798 octets)

construct.gif (12798 octets)

accueuilvign2.gif (696 octets)

pressevign.gif (1937 octets)

Lettre adressée au syndicat FO des douanes

Paris, le 17 janvier 2002.

Chers collègues,

Votre lettre non datée a retenu notre attention. Elle nous est adressée, au moment où paraît sur votre site internet un document intitulé : « agir sans attendre ».

Dans ce document, vous affirmez que notre organisation syndicale, accompagnée de la CGT, a refusé une journée d'action nationale douane.

Cette affirmation est fausse.

Lors de la réunion intersyndicale nationale du 7 janvier, certaines organisations, dont la vôtre, ont proposé une journée de grève de 24 heures pour le 31 janvier prochain.

Nos représentants ainsi que ceux de la CGT, (organisations représentant 50% des personnels comme vous le soulignez) ont souhaité consulter leurs instances nationales et locales avant de donner leur réponse.

Cette consultation séparée a donné lieu au même constat : une mobilisation faible en ce début d’année laissant augurer d’un résultat « difficile » sur une 24 heures.

Cependant la CFDT (comme la CGT d’ailleurs !) considérant :

- que les actions de l’automne sur la RTT débouchent sur un mécontentement persistant dans les circonscriptions n’ayant rien obtenu ;

- que la perspective de la concertation autour du dossier « douane 2005 » nécessiterait sans nul doute l’appui des personnels ;

vous a proposé de transformer cette 24 heures, en journée nationale d’action, ouvrant la porte à « toute initiative locale », qui serait le point de départ d’un processus de remobilisation sur l’emploi, les conditions de travail et les revendications traditionnelles sur la pénibilité du travail en SU.

Que cette proposition ne vous ait pas agréée est une chose, que vous vous permettiez d’écrire que nous avons refusé « cette initiative » en est une autre.

La façon dont votre tract tend à faire croire que seule FO veut l’action, fait partie d’un arsenal de pratiques bien connu, qui à terme conduit à la désunion dont les personnels ne veulent pas.

Quant à votre proposition de travailler sur la pénibilité du travail en surveillance, nous pensons qu’elle ne manque pas de sel.

La CFDT, depuis plus de 20 ans, ne laisse pas passer une seule occasion d’intervenir sur ces sujets lors de chaque réunion avec l’administration où il est possible de le faire (vous en êtes régulièrement témoin !).

La défense de la bonification retraite, la double compensation en temps des heures pénibles, la sortie de l’IRTI du régime indemnitaire général, la création d’un troisième niveau compensatoire et la prime CI à la SU, sont « rabâchées » par nos représentants. Ces revendications et leur contenu sont connus de fond en comble par l’administration, et un groupe de travail supplémentaire sur le sujet n’apporterait à notre avis que peu d’éléments nouveaux !

Il nous sera de toute façon loisible, dans le cadre du dossier douane 2005 de rappeler que la modernisation de la DGDDI, ne se fera qu’avec l’assentiment des agents et la satisfaction de leurs revendications principales.