Cette réunion permettait de préparer le prochain Conseil d'Administration de l'EPA MASSE. Elle n'était donc pas décisionnelle mais nous a permis de collecter un certain nombre d'informations.
LES TRAVAUX :
D'entrée de séance, nous sommes revenus sur les travaux et leur non
avancée dans certaines circonscriptions. La CFDT a annoncé la remise, lors du
prochain CA MASSE, d'une pétition des locataires de Mulhouse qui vaudra pour
toutes les cités en attente d'un premier coup de pioche depuis des années.
Notre dépit tient aussi au fait que les infos données par les nouvelles
sociétés gestionnaires se sont avérées à certains endroits démesurément
optimistes voire mensongères. Ce qui n'a fait que renforcer l'amertume des
locataires et la notre. Réaction irritée de Mme Gonthier (directrice de l'EPA)
qui a justifié l'action des nouvelles sociétés et contesté les "
fausses " infos. Nous lui prouverons en CA (doc à l'appui) que de fausses
infos ont été données aux OS. Comme d'habitude nous avons relayé auprès des
personnels ces éléments qui les concernent, donnant, malgré nous, de faux
espoirs aux locataires. Nous nous sommes basés, entre autres sur Mulhouse, où
lors du CRM d'octobre, la nouvelle société, CESA, nous a affirmé que les
travaux débuteraient début novembre. Nous sommes le 10 mars, et toujours
rien...
Heureusement, il n'en est pas de même partout. Ainsi, en 2003, près de 6,2
millions d'€ (travaux d'investissement et de fonctionnement) ont été
consommés (2,3 millions en 2002). Le service central, documents budgétaires à
l'appui, nous a déclaré le plus sérieusement du monde que, "c'est
presque une chance !" que nous n'ayons pas fait tous les travaux, car
l'argent commence à manquer (faut-il en rire ou en pleurer ?).
LES ACQUISITIONS :
Ça bouge en Ile de France seulement
Ca se précise, concernant la construction d'un immeuble à Paris 19ème, rue de
Thionville. L'EPA participera à hauteur d'un million d'€ sur 3 ans, ce qui
donnera à la livraison, en décembre 2006, 14 T1 (32 m2) 10 T2 (46 m2) et 2 T3
(62 m2) pour un loyer mensuel de 9,69 € le m2, soit environ, 300 € pour le
T1, ce qui à Paris semble compétitif.
Evoqué, aussi, la reprise de l'école de Neuilly et la transformation des
chambres en studios et T2 à des loyers proches de ceux pratiqués rue de
Thionville (24 appartements en tout). De plus la Masse s'engage, avec la PAF et
la gendarmerie, sur une option d'un programme à proximité de Roissy. Une
quinzaine de logements pourrait nous être attribués. Petit bémol, B3 tient
toutefois à vérifier l'emplacement exact de ces logements afin de jauger les
nuisances sonores liées à la proximité des pistes. Sage intention !
SIREPANET :
La DG a l'air satisfaite de ce logiciel de gestion de l'EPA. On verra bien à l'usage.
REMISES AUX DOMAINES :
16 logements répartis sur 4 cités domaniales sont remis aux domaines. A noter que la DG n'est pas opposée (moyennant l'accord de la DGI) de proposer la vente d'abord aux collègues qui résident encore en cité.
Présidée par Mme Causse, chef de service de l'Inspection des Services, la réunion s'est tenue l'après-midi. Elle a été l'occasion de constater que la comptabilité continuait de s'améliorer. Rendre compte en mars 2004 des comptes 2003, est signe d'une incontestable maturité des personnels de la Masse (service central ou déconcentrés). Nous l'avons avons souligné.
Par contre, les documents distribués en séance sont annonciateurs d'un
avenir difficile pour l'institution. Ces documents insistent beaucoup sur le
train de vie de la Masse qui devra se réduire à compter de 2005, ce que la
présidente de séance nous a confirmé oralement. Les responsables de l'EPA
sont conscients que cette année la différence entre les recettes et les
dépenses, est liée au rattrapage effectué en matière de travaux, ce qui n'a
pu être effectué en 2003 venant logiquement gonfler le montant des dépenses
2004. Néanmoins, cette analyse est l'annonce, soit d'une réduction du train de
vie de la Masse au niveau des travaux, soit d'une augmentation obligatoire des
recettes (ce qui a été sous entendu) par un relèvement des loyers.
Nous avons rappelé à la parité administrative que le manque entre le fond de
roulement souhaité (environ 3 millions d'€) et le fond qui sera à
disposition (2,1 millions) c'est à dire ; 0,9 million correspond à peu de
choses près, à ce qui nous a été sucré par l'Etat en réduisant la
subvention budgétaire.
Nous nous sommes engouffrés dans la brèche du manque à gagner en revenant sur les "DDP" des cités CILOF qui sont rétrocédées à l'Etat à titre gracieux. B3 n'a pas évolué d'un pouce là dessus (Mme Gonthier, Directrice de l'EPA, est toujours aussi sûre d'elle même à ce sujet). Nous reviendrons sur ce marché de dupes lors du prochain Conseil d'Administration.
En fin de réunion, Mme Causse a toutefois souhaité un vote formel sur les comptes 2003. Nous nous sommes abstenus pour montrer notre mauvaise humeur sur le sujet.
En résumé si les outils de gestion s'améliorent et si on espère un mieux pour la région parisienne, le reste ne suit pas. Retard réitéré dans l'exécution des travaux, pas de projet immobilier pour Strasbourg, Nice ou d'autres résidences à forts loyers, " serrage de ceinture " annoncé pour tous…, nous sommes loin des besoins des agents et des revendications de la CFDT. Nous ne manquerons pas de le rappeler lors du prochain Conseil d'Administration.