Monsieur le directeur général,
A plusieurs reprises, les représentants syndicaux de notre organisation ont attiré l'attention de leur hiérarchie sur le devenir des unités de surveillance radars. Après la dissolution de la brigade d'Arès, nous éprouvons les plus vives inquiétudes sur la pérennité de la brigade de Sète.
Ce moyen, actuellement équipé d'un camion présentant des signes manifestes de vétusté, est indispensable à la surveillance des approches maritimes de la façade méditerranéenne. Il a, à plusieurs reprises, prouvé ses capacités de surveillance et de pistage discret de navires suspectés de trafic le long de nos côtes. Economique et discret, il est le complément idéal du dispositif aéro-maritime douanier en méditerranée.
La mise en place du système SPATIONAV par la Marine nationale, ne pourra pas, dans l'état prévu du dispositif final, fournir des informations spécifiques fiables et exploitables suffisamment à l'avance, sur les unités de moins de vingt mètres, importants vecteurs de fraude, et laissera des manques dans la couverture géographique. L'intégration dans SPATIONAV, des données collectées par le camion radar, nous paraît être un palliatif aux lacunes du système.
La société, chargée de la mise en place de SPATIONAV, spécialisée dans les équipements radars, vient de fournir à l'Espagne et au Portugal, des véhicules équivalents aux nôtres. Ces équipements ont été financés par la communauté européenne, au titre de la protection des approches maritimes. Des financements européens sont actuellement ouverts pour cette catégorie d'action.
Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous préciser si vous envisagez d'avoir recours à de tels types de financements pour le remplacement du véhicule actuel et, d'une manière plus générale, de nous indiquer les options que vous retiendrez pour le maintien de la Brigade de Surveillance radar d'Agde.
Dans l'attente, nous vous prions d'agréer, Monsieur le directeur général…