La DGGDI doit évoluer sous peine de péricliter. La CFDT martèle cette phrase depuis un certain nombre d'années déjà. La mise en place du projet " douane 2005 " pouvait être le début d'une grande concertation associant l'ensemble des acteurs concernés (nous voulons parler avant tout des agents) à la réflexion sur l'avenir de la Douane.
Cela n'est pas le cas. Il s'agit certes d'un dossier brûlant mais qui ne saurait être mené à terme sans l'adhésion des personnels, vous le savez bien. Vous relancez aujourd'hui le processus en nous présentant une synthèse des travaux locaux du printemps dernier.
Lancé par un pouvoir, conservé par un autre et même magnifié par les déclarations ministérielles, le qualifiant " d'exemplaire dialogue social ", le dossier douane 2005 devait être relancé.
Disons le tout net, l'étude du dossier préparatoire nous a laissés sur notre faim. Nous ne retrouvons pas grand chose des interventions de nos camarades de province dans la synthèse remise lors de ce CTPC.
Vous le savez, la CFDT n'a pas hésité à proposer des idées novatrices par bien des aspects. Celles-ci pouvaient constituer une des bases au débat nécessaire. Ce n'est pas le cas et montre à l'évidence l'écart de culture qui nous sépare. Rien sur le fond n'est remis en question toutes les structures sont conservées.
La CFDT considère qu'aujourd'hui :
Pourtant :
En fait :
Or il faudrait définir :
In fine, les moyens pour assumer ces choix devraient être demandés au législateur qui, après tout, reste "notre donneur d'ordres".