Lors d’un groupe de travail national sur les informaticiens présidé par M. Bonnet, chef de la sous-direction A, la CFDT a pris la parole pour exposer les revendications des agents du Havre qui sont en conflit depuis le 5 novembre 2002.
Le secrétaire régional CFDT du Havre faisait partie de la délégation CFDT et a réaffirmé les revendications suivantes :
nécessité d’accorder un délai de route pour les agents travaillant au secteur de la darse de l’Océan et à la brigade de surveillance et de contrôle des containers (actuellement, la situation est vécue comme une régression) ;
octroi d’une prime de sûreté aux agents affectés à la BSCC (idem que pour les agents affectés aux contrôles de sûreté transmanche) ;
comblement du sous-effectif chronique (l’ancien DR avait annoncé le renfort de 50 agents)
améliorer les conditions de sécurité (il manque toujours un abri pour le secteur Océan, pas d’images 3 D pour le Sycoscan…).
La CFDT a tenu a informé la DG que les douaniers havrais se trouvent sur un point de non retour. Il y a actuellement au Havre un conflit qui dure et qui se durcira si l’administration n’apporte pas de solution.
M. Bonnet a directement pris note de ces doléances pour les transmettre au directeur général. Par ailleurs, il nous a répondu :
qu’il n’était pas insensible aux appels des agents du havre
que le problème d’effectif se trouve accru par un turn-over important et par un problème d’attractivité qu’il reste à résoudre. Néanmoins un poste supplémentaire est offert en sortie du stage de Rouen plus un poste maître de chien explosif.
que les revendications du délai de route et de la prime de sûreté étaient difficilement acceptables.
La CFDT, non satisfaite de ces réponses, a donc mis une nouvelle fois en garde l’administration : si celle-ci jouait encore la montre, elle porterait toutes les conséquences négatives de ce conflit.