La Direction générale a convoqué toutes les organisations syndicales à un groupe de travail plutôt morne pour tirer le bilan de la mise en place de l’ARTT dans notre Administration. Après avoir reconnu tout de même que cette mise en place fut laborieuse et heurtée dans certaines directions, la Direction Générale nous a affirmé qu’elle jugeait ce bilan qualitativement et quantitativement très positif. « Affaire classée… »
Si pour la CFDT il est indéniable que la mise en place de l’ARTT a eu comme première conséquence positive une réduction du temps de travail pour une grande majorité d’agents, il apparaît d’ores et déjà que ce bon choix de progrès social a été torpillé par un manque évident de moyens. Les ambitions affichées du début ne seront jamais atteintes.
En effet nous avons réaffirmé lors de cette réunion nos positions :
Les réponses de la Direction Générale sont maigres et peu rassurantes :
Incontestablement l’administration se satisfait d’une réforme qui a été mis en place sans moyen, sans véritable concertation et encore moins négociation, une réforme imposée, une de plus, fâcheuse habitude d’une société « moderne et démocratique » dont le personnel finit toujours par en subir les conséquences.
Nous avons évoqué aussi les problèmes rencontrés par nos collègues de Lille et de Nantes où les directeurs locaux ont une interprétation très personnelle du dossier : installation des badgeuses alors que les personnels ne travaillent pas en horaires variables. La DG a donc mandaté le chargé de mission des affaires sociales qui se rendra dans un premier temps à Lille le 30/09. Elle s’est engagée aussi à régler les problèmes nantais : « affaire à suivre…».
