La DG a entamé la réunion en regrettant l’absence de la CGT, et a donné une explication à l’apparente contradiction entre les propos de MM. Lambert et Mongin sur la présentation du budget 2004. D’après M. Nicolaïeff, bien que le ministère applique le pourcentage des futures diminutions d’effectifs (2005 et après) à l’ensemble des emplois de la DGDDI, le Directeur Général ne fera porter ces mesures que sur les OP/CO. En clair, cette branche va payer un lourd tribut. Après la surveillance bonjour, la restructuration des opérations commerciales.
De toute façon, les promesses des hauts fonctionnaires sont régulièrement démenties par les décisions ultérieures des politiques. Il faudrait être naïf pour croire à leur intangibilité. A la demande de la CFDT, la DG a précisé le détail des 905 implantés prévus dans le fourre-tout de bas de tableau (voir dépêche N°57), soit 92 agents TOM, 450 agents CID, DNSCE, DNRED, ENBD, 163 agents Paris spécial, et 200 ODJ. Ces derniers au titre d’une régularisation de fait. Paris spécial voit ses effectifs augmenter de 100 emplois.
A ce stade 157 emplois étaient provisionnés pour différentes missions
nouvelles dans les années futures.
Nous avons ensuite subi une brillante démonstration technocratique visant à
prouver que 406 emplois seront réinjectés dans les services opérationnels. Ils
sont essentiellement prélevés sur les STA, PCT, BHR, petites unités supprimées
etc.
5 Directions perdent plus de 70 agents : Bayonne, Léman, Lille, Metz, Valenciennes.
La D.G a voulu démontrer la justesse de sa réforme par les exemples des
ports de Dunkerque, Le Havre et Marseille. Elle a souligné que parmi les
emplois mis en réserve, un certain nombre concernait la mise en place de
sycoscan à Marseille et au Havre.
A notre demande appuyée par F.O la D.G a fini par répondre positivement en
réimplantant 15 agents supplémentaires sur Marseille, le solde négatif passant
de –21 à –6.
Pour le port du Havre, il nous a été répondu qu’un certain nombre d’effectifs
(lesquels ?) seraient prélevés ultérieurement sur la réserve, pour la mission
sycoscan.
Les difficultés soulevées par le démarrage Cristal Mobile (nouveau système de communication) ne semble pas inquiéter l’administration. Les utilisateurs apprécieront.
Malgré les arguments techniques développés pour justifier la suppression ou le maintien des garages ateliers, preuve est faîte que la bonne ou mauvaise volonté des Directeurs régionaux a prévalu dans les choix. En dépit d’échanges nourris, aucune avancé n’a été obtenue.
En conséquence,
La D.G va procéder à l’implantation définitive des emplois mis à disposition. Les agents concernés de la branche commerciale devront opter pour la surveillance.
L’administration propose de rattacher les agents qui y sont affectés à la
brigade la plus proche. Soit :
Canfran (6 emplois), Biriatou (6 emplois), Modane (3 emplois), Genève Cointrin
(6 emplois), Tournai (5 emplois), Luxembourg (2 emplois), Melle Pont du Roi (3
emplois), Vintimille (3 emplois), Le Perthus (5 emplois), Khel (7 emplois).
L’administration y implantera des agents de catégorie B ou C.
Le SNCD revisite UBU…
Cette organisation s’oppose depuis plusieurs années à l’implantation d’agents de catégorie A comme chef de poste. Quelle n’a pas été notre surprise, de voir ses représentants revendiquer l’implantation à la tête des CCPD d’agents de catégorie A. Ceci conduirait, bien évidemment, à placer Cet agent A sous les ordres d’un chef de poste B ! ! !
L’administration annonce la fermeture de 42 petits PPA, et le retour probable à la PAF des PPA de Dunkerque, Lyon Bron et St Georges de l’Oyapock.
Nous sommes intervenus pour obtenir des éclaircissements sur la durée de vie et l’accompagnement social des restructurations. Nous voulions avoir l’assurance que tous les agents concernés bénéficieraient bien du plan social. A ce stade, nous avons obtenu les informations suivantes :
Trois types d ‘emplois sont listés par la D.G :
La CFDT a rappelé sa proposition de A chef de poste avec un examen professionnel facilitant le passage des agents de catégorie B au grade d’inspecteur.
Il est clair désormais que l’essentiel de la réforme de la surveillance est engagé et que sans rapport de force, plus rien n’évoluera sur le découpage et les implantations.
Une intersyndicale nationale se réunira le 14 OCTOBRE PROCHAIN.