Dépêche 10/03
Non à l’accélération des réformes
Avec les décisions du ministre le 7 octobre 2002, le rythme des réformes à la DGI s’accélère.
La généralisation progressive de l’IFU des professionnels dans les CDI-Recettes à peine engagée, le ministère envisage la fusion des CDI et des CDIF, le regroupement de l’Enregistrement, du recouvrement forcé, de l’expertise et du contrôle, du transfert de l’IS et de la TS aux recettes et du transfert des activités de conseil du CDA à la CP.
Aujourd’hui, plus aucun service n’échappe au vent de réformes dont le seul fil rouge est l’interlocuteur fiscal unique.
La CFDT reste favorable à une évolution des services et des méthodes de travail afin d’assurer un meilleur service aux contribuables à la condition que les moyens humains et informatiques soient à la hauteur des enjeux et que les agents voient leurs conditions de travail améliorées et leur travail enrichi.
Compte tenu de la complexité des métiers, la CFDT ne cesse de réclamer du temps pour réaliser ces adaptions dont la réussite repose avant tout sur les agents chargés de leur mise en œuvre.
En la matière, l’accélération n’est pas la meilleure conseillère.
Il faut pour conduire le changement procéder à un constat du fonctionnement actuel des services, analyser les demandes des contribuables, faire le point sur les évolutions des systèmes informatiques (Copernic) et donner le maximum de visibilité aux agents. C’est pourquoi le projet CDI-CDIF du 6 février 2003 n’est pas acceptable en l’état.
La CFDT dit oui à la modernisation, mais avec des moyens ! Or, les suppressions d’emploi pour 2004 et 2005 que l’on annonce comme plus significatives qu’en 2003 (676 au total), ne sont pas de nature à créer les conditions propices à des évolutions maîtrisées.
La CFDT appelle donc tous les agents à participer à une journée de grève le 10 mars 2003 dans le cadre de l’intersyndicale.