Pour la CFDT cette deuxième réunion devait, permettre des avancées. C'était le sens de la déclaration préalable que vous trouverez à la fin de ce document. La situation des contrôleurs marins pont stagiaires, préoccupante autant pour les intéressés que pour l'ensemble de la spécialité a été évoquée d'entrée. D'autres points ont donné lieu à des échanges fournis : les 16/24ème sur les futurs patrouilleurs, et les principes guidant les implantations du nouveau dispositif.
La situation inédite des stagiaires qui n'ont aucun choix sur des affectations maritimes (pont) a entraîné des débats animés. Il est inacceptable de voir des collègues qui ont fait des sacrifices pour exercer dans un domaine exigeant, risquer de perdre leur spécialité. L'administration n'a pas voulu revenir sur ses positions.
Devant l'argumentation des organisations syndicales la DG s'est engagée, toutefois, à faire sauter les trois ans d'obligation de résidence pour la première affectation des huit stagiaires concernés. Ceci afin de leur permettre de bénéficier d'un retour prioritaire dans le maritime dès que possible.
Pour sortir de l'impasse, la CFDT a proposé une mise à disposition sur leurs unités d'origine ou d'autres unités navales à définir. Cette solution qui ne présentait que des avantages pour l'administration et pour les stagiaires, (un moindre coût et un traitement humain du problème), n'a pas été retenue pour l'instant. M. BONNET s'est engagé à proposer une solution rapide à ces agents. Nous sommes conscients que le cas présent est lié à la réorganisation.
Dès que des décisions interviendront (voir le calendrier ci-après) notre organisation rappellera à l'administration ses promesses.
Le décompte au 16/24ème a soulevé la réprobation de toutes les OS sauf du SNCD, il est vrai que ses adhérents ont peu de chance d'en subir les désagréments. Devant la levée de boucliers, la DG s'est livrée à un chantage qui peut se résumer ainsi : " pas de 16/24ème, pas de patrouilleurs ! Pas de patrouilleurs, mort du dispositif à terme ! ".
Nous avons rappelé que la CFDT n'était pas demandeuse des patrouilleurs dans les conditions proposées. Difficile, pour nous, d'entériner la dégradation des conditions et des rythmes de travail. Difficile, également, de cautionner le pillage du dispositif pour implanter et alimenter ces nouveaux moyens. Un complément, oui ! Un remplacement non !
De plus, il est scandaleux que la sécurité et la santé des personnels soient la seule variable d'ajustement utilisée par l'administration pour augmenter la présence en mer.
Après avoir louvoyé un temps certain, la parité administrative a fini par lâcher les grands principes de la réforme à venir. Ce n'est toujours pas la cartographie demandée. A se sujet les groupes de travail locaux de janvier seront primordiaux.
Voici les principes DG :
En clair, autant d'agents, pas plus de moyens malgré l'arrivée d'unités grosses consommatrices de carburant et d'effectifs, moins d'implantations, moins de vedettes.
Un grand nombre d'unités en fin de vie ne seront pas remplacées. Pour autant les implantations futures devraient être dissociées de l'état du navire. Un grand jeu de chaises musicales à venir très vite. Attention aux sièges éjectables. Nous avons insisté sur la nécessité de préserver la collecte du renseignement maritime déjà affaiblie par la suppression des Brigades de Recherche. Pour la CFDT, les BSN restent un moyen efficient dans ce domaine.
De même le radar reste un moyen souple et efficace pour compléter le
dispositif. La DG nous suivra-t-elle sur ce point ? Appréhende-t-elle le sujet
puisque un membre de la parité administrative nous vendait que les images radar
des douanes n'étaient pas intégrées dans SPATIONAV. Ceci est contredit par
des documents en notre possession. Bref du boulot en vue pour les militants
syndicaux que nous sommes.
Le chantier n'est pas mené à son terme :
La CFDT participera à ces réunions pour défendre au mieux les personnels et l'efficacité de notre action dans l'aéromaritime. Pour peser de façon plus forte sur les décisions à venir l'implication de tous sera inévitable. A vous de jouer. Nous assumerons notre rôle, prenez en charge votre avenir.
Voir déclaration liminaire dans Groupe de travail 30/04.